Quel plaisir de pou­voir emmé­nag­er dans la mai­son de vos rêves ! Mais si vous êtes un enfant racheté de Dieu, peu importe la beauté de votre mai­son sur terre. Elle n’est rien com­parée à celle que vous pos­séderez dans l’éternité. Jésus a dit : « Il y a beau­coup de demeures dans la mai­son de mon Père. Sinon, je vous l’au­rais dit ; car je vais vous pré­par­er une place » (Jn 14.2). Mais avant d’acquérir cette mai­son tant con­voitée, il faut se pos­er un cer­tain nom­bre de ques­tions. D’abord, quel en est le prix ? Réponse : plus que ce que vous ne pour­rez jamais vous per­me­t­tre ! Afin de vous racheter et de vous pren­dre au ciel avec lui, Dieu a offert « son Fils unique » (Jn 3.16). Per­son­ne au ciel ne dira jamais : « Regardez ce que Jésus et moi avons accom­pli ». Cela ferait de vous un corédemp­teur avec Christ. Ce serait une insulte à la croix. Vous seriez coupable d’une arro­gance telle qu’il vous serait impos­si­ble de demeur­er au ciel. L’hymniste Hor­atius Bonar a écrit : « Par une vie que je n’ai pas vécue, par une mort qui n’est pas la mienne. La vie d’un autre, la mort d’un autre, je joue mon éter­nité. » La Bible par­le de tra­vailler et d’œuvrer pour Dieu, mais ne mélangez pas tout. Vous ne tra­vaillez pas pour être sauvé(e), vous tra­vaillez parce que vous êtes sauvé(e). Vous n’œuvrez pas pour votre rédemp­tion, vous œuvrez pour votre récom­pense. La Bible dit que Dieu va « mon­tr­er dans les siè­cles à venir la richesse surabon­dante de sa grâce par sa bon­té envers nous en Christ-Jésus » (Ep 2.7).