Jésus a dit que le Saint-Esprit viendrait nous con­va­in­cre de péché. Lorsqu’on nous sur­prend la main dans le sac, on n’est pas néces­saire­ment con­va­in­cu de péché. Le plus sou­vent, ce qui nous dérange, c’est ce que les autres pour­raient penser. Si on était sûr que per­son­ne ne serait jamais au courant, on n’aurait pas de scrupule. La con­vic­tion n’a rien à voir avec la peur du châ­ti­ment. La con­vic­tion vous saisit quand vous vous apercevez de quoi vous êtes capa­ble : « Com­ment ai-je pu à ce point men­tir, trich­er, tromper, me van­ter injuste­ment, agir avec lâcheté plutôt qu’avec courage, ou utilis­er les gens pour mon seul prof­it ? » Voilà des ques­tions que vous ne vous poseriez pas en temps nor­mal. La Bible dit : « Et voici le juge­ment : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, […] » (Jn 3.19). Lorsque Dieu est à l’œu­vre dans votre vie, ce que les autres savent ou les con­séquences de vos erreurs ne vous trou­blent pas. Tout cela est extérieur. La douleur qui accom­pa­gne la con­vic­tion est intérieure, elle vous touche au plus pro­fond de vous-même. Si votre pare-brise est sale, vous risquez de finir dans le fos­sé. Comme vous ne pou­vez pas le net­toy­er vous-même en con­duisant, vous avez des essuie-glaces. De la même façon, le tra­vail du Saint-Esprit con­siste à révéler votre péché, vous per­me­t­tre de vous repen­tir, et vous net­toy­er pour que vous puissiez vous ren­dre là où Dieu veut vous emmen­er. Chaque jour, il vous faut prier : « Seigneur, éclaire-moi. Net­toie mon pare-brise pour que je voie plus claire­ment. Purifie-moi ».