Julie Ann Barn­hill écrit : « J’avais ten­dance à être une pécher­esse furtive. La plu­part du temps je m’arrangeais pour vol­er sous le radar…pour garder 99,9% de choses cachées. Comme une bonne chré­ti­enne apparem­ment heureuse en ménage, j’évi­tais de me pencher sur mes zones d’om­bre, mais ça m’a coûté cher. Men­tir sur mes dépens­es a con­duit à frag­ilis­er les finances du cou­ple. La con­voitise m’a fait per­dre des amis et m’a lais­sée insat­is­faite. Ma fureur d’ado­les­cente, qui me pous­sait à des crises d’au­to­mu­ti­la­tion, avait explosé des années plus tard pour se muer en colère exces­sive envers mes enfants. Et si l’al­cool m’at­ti­rait dans les moments de soli­tude et de dépres­sion, je répondais à son appel. Vous êtes en droit de penser que les quelques secrets que je viens de vous con­fi­er ne sont rien com­parés aux vôtres. Il ne s’ag­it pas de savoir qui a le plus hor­ri­ble secret. Il faut nous ren­dre à l’év­i­dence, nous ne sommes pas seuls dans la confidence…La con­fes­sion pour le seul plaisir de se con­fess­er tourne facile­ment à l’ex­hi­bi­tion. Il ne suf­fit pas de se met­tre à table. La con­fes­sion sincère mène au par­don rad­i­cal seule­ment pos­si­ble à tra­vers Christ. Il cou­vre tout, même le pire. Jésus con­naît nos secrets et ils ne l’empêcheront jamais de nous aimer. Ils peu­vent pour­tant élever une bar­rière entre nous et la vie libérée de la honte qu’il veut pour nous. Con­fes­sons nos péchés pour trou­ver la rédemp­tion, le sec­ours et la vie éter­nelle. Livrons nos secrets à des amis dignes de con­fi­ance pour con­naître la vraie guéri­son divine à tra­vers les rela­tions de chair et de sang que nous enga­geons avec celles et ceux que nous aimons. »