Julie Ann Barnhill continue : « Le “père du mensonge” (Jn 8.44) veut nous faire croire que certains de nos actes peuvent empêcher Dieu de nous aimer. À l’occasion j’ai avalé trois de ses mensonges favoris. Mensonge numéro un : tu es la seule personne qui ait jamais fait ça. Peu de choses pouvaient me donner le sentiment d’être coupable et condamnée, hormis la colère… Pendant que je prenais une contenance de façade, je savais devoir mener un véritable combat intérieur. Je me confiais à des amis, espérant entendre que je n’étais pas la seule dans mon cas. Mais je ne récoltais qu’un silence de mort, et l’ennemi murmurait : «Je t’ai dit que personne n’avait jamais fait ça. Tu es irrécupérable.” Je l’ai cru jusqu’à ce que Dieu me ramène aux vérités bibliques que je connaissais depuis mon enfance. 1) Si je confesse mes erreurs, il me pardonnera à chaque fois. 2) Si je le laisse agir, il va changer mon mode de pensée et me donner la force de faire ce qui est bien. 3) Et même si je chute, Jésus me restera fidèle ; il lui est impossible de faire autrement… Trois ans plus tard, devant une nombreuse assistance, j’ai raconté mon parcours à trois cents mères de famille, et leur ai assuré qu’elles n’étaient pas seules dans leurs combats. Les femmes faisaient la queue pour me parler. Certaines étaient sereines, la tête baissée. D’autres se battaient pour garder leur sang-froid tandis que les mensonges de l’Ennemi étaient dévoilés et vaincus…Jamais je ne me lasserai d’entendre une autre personne me dire : “Merci d’être honnête.” Le Seigneur m’a montré que je n’étais pas la seule à faire ce que j’ai fait. » Voilà la vraie liberté !