Spir­ituelle­ment par­lant, vous n’êtes sans doute pas aus­si avancé(e) que vous aimeriez l’être, mais Dieu mer­ci, vous êtes encore en chemin. Il fut un temps où vous étiez loin de sa grâce, mais main­tenant vous appartenez à « la famille de Dieu » (Ep 2.19). Paul écrit : « La parole de Dieu […] agit en vous qui croyez » (1Th 2.13). Tant que vous con­tin­uez à lire et à croire la Parole de Dieu, elle con­tin­uera à agir en vous. De plus, vous mûrirez bien plus vite si vous apprenez à vous déten­dre et com­mencez par vivre selon ce que la Bible dit de vous, non selon ce que vous ressen­tez. L’im­age que vous avez de vous affecte pro­fondé­ment votre pro­grès spir­ituel. Avant qu’elle ne coïn­cide avec celle que la Bible donne de vous, vous vous sen­tirez incompétent(e) et inutile, et votre crois­sance spir­ituelle sera freinée. Lorsque Dieu appelle Jérémie à devenir un prophète pour les nations, Jérémie informe Dieu qu’il est trop jeune, qu’il est un piètre ora­teur, qu’il manque d’expérience, etc. Com­ment Dieu répond-il ? « Avant que je ne te forme […], je t’avais con­sacré » (Jér 1.5). Alors ne craignez plus le rejet si votre tra­vail n’est pas irréprochable. Le monde marche ain­si, mais pas Dieu. En out­re, si vous étiez aus­si par­fait que vous le souhai­teriez, vous n’au­riez pas besoin de sa grâce. Comme pour la clau­di­ca­tion de Jacob, Dieu nous laisse par­fois des hand­i­caps pour nous rap­pel­er com­bi­en nous avons besoin de lui au quo­ti­di­en. Alors sachez appréci­er le chemin par­cou­ru à ce jour et cessez de vous com­par­er aux autres. Tant pis s’ils sont plus avancés que vous. Ils ont suivi les mêmes étapes que vous pour en arriv­er là aujourd’hui.