Le paresseux voit des obsta­cles partout. Comme il est inca­pable de con­serv­er un emploi, il trou­ve tou­jours une bonne excuse. Les horaires sont trop astreignants, c’est mal payé, le tra­vail est trop pénible, il y a trop d’ex­i­gences — faites votre choix. Ne vous en faites pas, si ces excus­es ne vous suff­isent pas, le paresseux en a plein d’autres. Con­nais­sez-vous celle du lion ? Salomon écrit : « Le paresseux dit : Il y a un lion dehors ! Je serai tué au milieu de la place ! » (Pr 22.13). Thomas Edi­son, l’in­car­na­tion-même du tra­vailleur, a dit : « Bien des gens passent à côté d’une oppor­tu­nité parce qu’elle s’ha­bille en bleu de chauffe et ressem­ble à du tra­vail. » Un paresseux n’est jamais à court d’ex­cus­es. Il fait tou­jours trop chaud ou trop froid, trop humide ou trop sec pour tra­vailler. « À cause du froid, le paresseux ne laboure pas ». Si seule­ment le paresseux ne se cau­sait du tort qu’à lui-même, mais il fait égale­ment des dégâts autour de lui. « Celui qui se relâche dans son tra­vail est frère de celui qui détru­it » (Pr 18.9). Chuck Swin­doll dit : « Destruc­teurs, voilà le mot qui décrit les effets engen­drés par le paresseux. Un employé paresseux ne se con­tente pas sim­ple­ment de ralen­tir son entre­prise, il en bloque les rouages. Un joueur paresseux ne fait pas qu’af­faib­lir son équipe, il en abîme l’e­sprit et réduit sa soif de vic­toire. Un pas­teur paresseux ne lim­ite pas seule­ment une église, il brise son ent­hou­si­asme, sa pas­sion à gag­n­er des âmes et à répon­dre aux besoins. Bien­tôt cha­cun devra en faire davan­tage pour com­penser l’influence destruc­trice du paresseux. » Une fois encore, voici votre parole du jour : fuyez la paresse !