Cheryl n’est jamais con­tente. Elle ne gagne pas assez, elle ne peut pas se pay­er ce qu’elle veut, et par con­séquent elle n’ar­rivera jamais à rien. Son psy lui sug­gère de ne pas gaspiller son énergie à se plain­dre mais de s’en servir pour avancer. Cheryl lui oppose qu’il ne com­prend pas. Ce n’est pas elle le prob­lème, c’est son tra­vail. Le psy répond : « Vous êtes peut-être mal payée et le patron vous en demande trop, mais si vous con­tin­uez à vous en faire, vous vous fer­ez encore plus de mal. » Cheryl demande : « Que dois-je faire ? » Le psy lui con­seille: « Vous ne chan­g­erez ni votre patron ni votre emploi, mais vous pou­vez chang­er ce que vous en pensez. Voyez les choses autrement. » Cheryl suit son con­seil. Les gens ont tôt fait de remar­quer qu’elle ne se lamente plus sur son sort. Elle obtient une pro­mo­tion, et son nou­veau statut la rend plus effi­cace. En quelques mois, son salaire et la con­fi­ance de son patron aug­mentent sen­si­ble­ment. De bonnes choses arrivent à ceux qui se com­por­tent bien. Vous pou­vez choisir votre atti­tude sans tenir compte des cir­con­stances. Paul a écrit : « Réjouis­sez-vous tou­jours dans le Seigneur ; je le répète, réjouis­sez-vous ». Où était Paul ? En prison ! À qui écrivait-il ? À ceux qui étaient libres ! Pourquoi insiste-t-il en dis­ant : « Je le répète, réjouis­sez-vous » ? Parce qu’on oublie et on rede­vient très vite pes­simiste. La vraie joie est un état intérieur qui se moque des gens et des sit­u­a­tions. Jésus a dit : « Je vous ai par­lé ain­si, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit com­plète » (Jn 15.11).