Étudiez-les avec soin et dans la prière. Voici ce que dit le roi Salomon à propos des réactions impulsives : « L’homme simple croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent est attentif à ses pas ». Et plus tard il ajoute : « Celui qui répond avant d’avoir écouté, voilà bien pour lui stupidité et confusion » (Pr 18.13). Un malade qui souffre veut être rapidement soulagé. Mais le médecin sait qu’il convient d’abord d’établir un bon diagnostic pour prescrire le bon remède et guérir le patient. En ce qui vous concerne, posez-vous ces questions : « De qui ou de quoi vient le problème ? Est-ce que j’en fais à tort une montagne ? Peut-il causer de véritables dégâts, ou l’aurais-je oublié la semaine prochaine ? » Un mauvais diagnostic vous obligera à revenir en arrière et à recommencer. La solution sera alors probablement plus pénible et plus coûteuse. Mike Leavitt, ancien secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, a déclaré : « Pour chaque problème de la vie, il y a un moment où il est assez gros pour être vu, mais suffisamment petit pour être résolu. » La clé est de trouver le bon moment et d’être patient au moment d’appliquer la solution. Les novices s’imaginent que les problèmes se règlent d’un claquement de doigts. Mais les gens expérimentés sont comme le maître sculpteur qui martèle sans relâche un bloc de marbre. Au contraire de l’apprenti qui espère fendre la pierre au premier coup de marteau, il sait que pour avoir une chance de succès il faut juste s’armer de patience et travailler sans relâche.