Affron­tez-les. Lorsque Néhémie est men­acé par ses enne­mis, cer­tains de ses amis lui sug­gèrent de se cacher dans le tem­ple. Mais il répond : « Un homme comme moi pren­dre la fuite ! Et quel homme tel que moi pour­rait entr­er dans le tem­ple et vivre ? Je n’en­tr­erai pas ». Résul­tat, Néhémie recon­stru­it les murs de Jérusalem en deux mois, un exploit incroy­able. Il y a des années, une célèbre pub télé dénonçant les mau­vais­es habi­tudes mon­trait une famille mod­èle à la mai­son. Les enfants jouaient, la mère pas­sait l’aspi­ra­teur et le père lisait le jour­nal. Tout allait bien, à part un prob­lème : un énorme éléphant trô­nait dans le salon. Mal­gré la gêne évi­dente causée par l’animal, ils sem­blaient l’ignorer et pré­ten­dre qu’il n’existait pas. Face à l’éléphant, ils ont fait l’autruche et mis la tête dans le sable ! On ne veut pas affron­ter un prob­lème ? Alors on pré­tend que tout va bien. On a qua­tre types de réac­tions face à un prob­lème. 1) Pren­dre la fuite. On cherche en vain à lui échap­per mais il nous suiv­ra tou­jours. 2) L’oublier. On espère qu’il par­ti­ra si on n’y pense plus. Mais lais­sé à lui-même, un prob­lème a ten­dance à s’aggraver. 3) Le com­bat­tre. Ce à quoi nous résis­tons per­siste, et les prob­lèmes ne font pas excep­tion. 4) Le regarder en face. On exam­ine et on gère le prob­lème avec réal­isme. Finale­ment nous seri­ons bien inspirés de deman­der l’aide de Dieu et « dire avec courage : le Seigneur est mon sec­ours ; je n’au­rai pas de crainte » (Hé 13.6).