Un jour, Jésus guérit dix hommes de la lèpre, une maladie qui à l’époque est mortelle et incurable. Mais curieusement, seul l’un d’entre eux fait demi-tour pour le remercier. Et les neuf autres ? Trop occupés ? Sans doute reconnaissants, mais pressés de partir ? Ont-ils déjà oublié car distrait par autre chose ? Ou sont-ils trop prudents pour dire merci ? Peut-être pensent-ils que leur guérison n’est pas définitive et qu’il vaut mieux attendre avant de l’annoncer, ou que Jésus attend d’eux quelque chose en retour qu’ils ne veulent ou ne peuvent pas lui donner. Ou sont-ils trop égoïstes pour être reconnaissants ? En un sens, être malade était plus simple. Maintenant il faut trouver du travail, assumer ses responsabilités et jouer un rôle dans la société. Peut-être sont-ils trop arrogants et pensent qu’avec le temps ils auraient guéri tout seuls. De plus, dire merci implique d’admettre qu’on a un besoin. On n’a pas envie de montrer sa faiblesse quand on a une image à défendre. Pour autant que cette histoire soit révélatrice, neuf personnes sur dix ont un problème avec la gratitude, du moins quand il s’agit de l’exprimer. Ne soyez pas comme elles. Faites partie des 10 % ! David commence les Psaumes 106 et 107 par la même phrase : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bienveillance dure à toujours ». Ne passez pas un seul jour sans vous rappeler la bonté de Dieu envers vous et l’en remercier.