À la ques­tion : « Est-ce que tu pries tous les soirs ? » un petit garçon répond : « Non, cer­tains soirs, je n’ai besoin de rien ! » Amu­sant, mais la remar­que est mal­heureuse­ment courante. Si votre con­joint com­mu­ni­quait avec vous seule­ment en cas de prob­lèmes ou de besoin, com­bi­en de temps pensez-vous que votre rela­tion dur­erait ? Il faut un équili­bre entre éloges et requêtes. Vous dites : « Si le Seigneur est assez grand pour créer et diriger l’univers, ça m’étonnerait qu’il s’offusque de l’ingratitude d’une per­son­ne aus­si insignifi­ante que moi. » Faux ! Quand Jésus guérit les dix lépreux et qu’un seul revient pour le remerci­er, il demande : « Les neuf autres, où sont-ils ? » (Lu 17.17). Si Dieu agis­sait avec vous unique­ment sur la base de sa jus­tice et de votre ten­dance à l’injustice, vous seriez en mau­vaise pos­ture. Mais il s’en garde bien. Il dit : « Je t’aime d’un amour éter­nel ; c’est pourquoi je te con­serve ma bien­veil­lance » (Jér 31.3). Sachant cela, le Psalmiste écrit : « Car ta bien­veil­lance est meilleure que la vie : mes lèvres te glo­ri­fieront. Ain­si je te béni­rai toute ma vie » (Ps 63.4–5). Puis il ajoute : « Je célèbre ton nom, […] car tu as mag­nifié ta promesse par-delà toute renom­mée. Le jour où je t’ai invo­qué, tu m’as répon­du, tu m’as don­né de la hardiesse, de la force à mon âme » (Ps 138.2–3). Quelqu’un a plaisan­té : « Dieu veut bien pay­er la fac­ture du moment qu’on l’en remer­cie ! » Alors, prenez un moment pour vous rap­pel­er la bon­té de Dieu envers vous.