Pour clore cette série, on doit réaliser que certaines prières sont bien exaucées, mais que Dieu répond : « Attends ! » Comme on n’aime pas cette réponse, on espère que Dieu va changer d’avis. Mais il ne le fera pas juste pour nous faire plaisir. On a deux options. 1) Continuer à se plaindre auprès de lui. 2) Coopérer avec lui. Lorsque le prophète Habaquq cherchait une réponse à sa prière pour la direction d’Israël, Dieu lui dit d’attendre : « Écris une vision, grave-la sur les tablettes, afin qu’on la lise couramment. […] Si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira certainement, elle ne sera pas différée » (v.2–3). Dieu agit selon son propre plan et son propre timing, il ne se laissera pas bousculer. Quand on cherche à le devancer, on s’attire forcément des ennuis. Abraham a voulu le faire et le résultat final a été la naissance d’Ismaël. C’est là que les problèmes d’Abraham ont véritablement commencé ! D’autres fois, Dieu répond aux prières et dit « non ». Il sait ce qu’on est capable de gérer, à quel moment, et il ne nous l’accordera pas avant. Paul a dit : « Trois fois j’ai supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2Co 12.8–9). Au lieu de délivrer Paul de son problème, Dieu l’a utilisé pour sa croissance. Sans cette épine dans sa chair pour compenser son grand talent et son éventuel orgueil, Paul n’aurait pas été aussi efficace au service de Dieu. Pensez‑y !