Un leader peu sûr de lui se trou­ve devant un dilemme : si ceux qu’il dirige font du bon tra­vail, il craint qu’ils lui fassent de l’ombre. Mais s’ils sont médiocres, c’est tou­jours lui qui sera respon­s­able des mau­vais résul­tats. Alors il cherche à tout faire lui-même. En con­séquence, il échoue ou ne réus­sit pas grand chose. Paul le dit à sa manière : « Ne faites rien par rival­ité ou par vaine gloire, mais dans l’hu­mil­ité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres » (v.3–4). Un dirigeant sûr de lui a con­fi­ance en son équipe. Il n’est pas arro­gant ; il con­naît ses forces et ses faib­less­es. Lorsque ses employés réus­sis­sent, il ne se sent pas men­acé. Il fait tout son pos­si­ble pour rassem­bler les meilleurs tal­ents, puis les ren­force pour qu’ils per­for­ment au plus haut niveau. Les suc­cès de son groupe lui pro­curent une grande joie. Il y voit le plus grand com­pli­ment pos­si­ble pour sa capac­ité à diriger. Un auteur écrit : « Pour être en mau­vais ter­mes avec les autres, il suf­fit d’être mal à l’aise avec soi-même. » Alors que faire ? 1) Bien se con­naître. Si vous avez du mal à vous situer, deman­dez à une per­son­ne en qui vous avez con­fi­ance de citer vos trois plus grandes forces et faib­less­es. Ne dis­cutez pas sa réponse. Rassem­blez les infor­ma­tions et réfléchissez‑y. 2) Obtenir de l’aide. Vous le méritez, vous le valez ! Avec plus d’assurance, vous attein­drez un nou­veau palier de béné­dic­tion et d’accomplissement.