Parole du Jour 
Par­don­ner (1)
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"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

On peut croire avoir par­don­né à quelqu’un, mais bien longtemps après lui garder encore ran­cune. Voici quelques signes qui mon­trent le chemin qui reste à par­courir : je repense à la per­son­ne qui m’a blessé(e), je nour­ris du ressen­ti­ment à son égard, je l’évite, je ressasse l’incident dans ma tête et dans la con­ver­sa­tion, je ne manque jamais une occa­sion de lui rap­pel­er ses torts… En fait, je n’ai pas vrai­ment par­don­né ! Il y a deux choses que Dieu ne partagera jamais. 1) La louange qui lui est due : « Je ne don­nerai pas ma gloire à un autre ni mon hon­neur aux stat­ues » (Esa 42.8). 2) Le droit de « régler ses comptes » : « À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton enne­mi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agis­sant ain­si, ce sont des char­bons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne sois pas vain­cu par le mal, mais vain­queur du mal par le bien » (Ro 12.19–21). Il faut donc par­don­ner, remet­tre la sit­u­a­tion entre les mains de Dieu et lui faire con­fi­ance pour le reste ! Christ, « insulté, ne rendait pas l’in­sulte […], mais s’en remet­tait à Celui [Dieu] qui juge juste­ment » (1P 2.23). L’amertume nous rend esclave de l’offenseur et nous prend en otage. Si on rumine une blessure causée par un par­ent, un con­joint, un col­lègue ou même un par­fait incon­nu, on est seul à souf­frir. Et les autres ne se ren­dent même pas compte qu’on devient une véri­ta­ble bombe à retarde­ment ! Ne laiss­er per­son­ne pren­dre ain­si le con­trôle de sa vie : il suf­fit de par­don­ner et d’avancer.

"Merci pour Parole du Jour, toujours aussi parlante à mon cœur. Elle me fait grandir et me remplit de joie dans ce monde chaotique." Monique Je fais un don