Ce que vous dites dans les cinq pre­mières min­utes est déter­mi­nant. Les bons ora­teurs savent qu’ils doivent capter l’at­ten­tion de leur audi­toire dans les cinq pre­mières min­utes, faute de quoi ils risquent de per­dre leur impact et leur influ­ence. Le même principe s’ap­plique à votre famille. Les cinq pre­mières min­utes de la journée en dis­ent déjà long sur la façon dont une mère et ses enfants vont inter­a­gir. Il suf­fit de râler ou de se plain­dre au moment du petit déje­uner pour plomber l’am­biance pen­dant des heures. La façon dont un homme salue son épouse quand il ren­tre du tra­vail en fin de journée a un impact sur le reste de leur soirée. S’il se plaint du dîn­er, la sit­u­a­tion sera ten­due jusqu’au couch­er. Il y a moyen d’agir autrement chez soi ! Avant de franchir le seuil de la mai­son, véri­fiez votre atti­tude et ajustez votre humeur. Bien sûr, il n’y a pas de mal à partager vos préoc­cu­pa­tions, mais la plu­part du temps vous avez intérêt à laiss­er vos soucis pro­fes­sion­nels au tra­vail. Ques­tion : Votre famille est-elle impa­tiente de vous voir ren­tr­er chaque soir ? Sinon, pourquoi ? Un min­i­mum de sen­si­bil­ité de votre part peut chang­er les choses et être très béné­fique. La Bible dit : « Un frère offen­sé est pire qu’une ville forte, et les querelles sont comme les ver­rous d’un don­jon. C’est du fruit de sa bouche que l’homme ras­sas­ie son ven­tre, c’est du pro­duit de ses lèvres qu’il se ras­sas­ie. La mort et la vie sont au pou­voir de la langue » (Pr 18.19–21). Rap­pelez-vous que les cinq pre­mières min­utes sont cruciales.