Il y a une bonne et une mauvaise façon de gérer sa colère. Moïse l’a mal gérée et n’a pas pu entrer en Terre Promise. Jésus l’a bien gérée, et ceux qui profitaient des pauvres ont été chassés du temple. Le verset : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas », veut dire qu’au lieu de simplement vous plaindre d’un problème, vous êtes supposé(e) agir pour le régler. Plutôt que tourner en rond, vous consumer à petit feu et maintenir votre entourage sur des charbons ardents, allez au fond de la colère et exprimez-la de la bonne manière. Le pasteur et auteur Jack Hyles a écrit qu’un jour, un professeur avait donné à lire à son fils un ouvrage au langage fleuri et au scénario douteux. Plus le Dr. Hyles examinait le livre, plus sa colère enflait. Finalement il se rend dans le bureau du proviseur et dit poliment mais fermement : « Mon fils ne lira pas ce livre : vous devez lui en donner un autre à lire, et il ne sera pas pénalisé pour cela. » Le proviseur, pris de court et sur le point d’argumenter, bredouille : « Mais… » Hyles l’interrompt avec douceur et tranchant : « Il n’y a pas de “mais”. Il ne sera pas obligé de lire ce livre, et on lui en donnera un autre à lire. Est-ce clair ? » Le proviseur répond : « D’accord, Dr. Hyles, mais je ne comprends pas votre indignation. Après tout, le langage de ce livre n’est pas pire que ce que l’on voit écrit sur les murs des toilettes. » Hyles sourit et dit : « Oui, eh bien le jour où cela deviendra un devoir de lecture, je reviendrai vous voir ! »