"Je me suis rendu compte, en lisant Parole du Jour, que je commençais à voir les choses différemment." Hélène Je fais un don

La Bible encour­age l’estime de soi mais elle con­damne l’égoïsme. À la ques­tion de savoir quel est le plus grand com­man­de­ment, Jésus répond qu’il faut aimer Dieu de tout son cœur et aimer les autres comme soi-même (Mr 12.30–31). Être obsédé par soi-même fait per­dre le vrai sens de la vie qui est d’aimer et servir Dieu ain­si que notre prochain. En 2003, des sci­en­tifiques ont décou­vert que nos gènes nous prédis­posent à trou­ver un sens à la vie par nos rela­tions. Chuck Col­son a dit : « À près de qua­tre-vingts ans, je peux attester que ma plus grande joie est de me don­ner aux autres et de les voir ain­si pro­gress­er. C’est impos­si­ble sans un véri­ta­ble engage­ment per­son­nel. Mes par­ents ont accom­pa­g­né mes grands-par­ents jusqu’à leur mort. Chez les Marines, vous ne pou­vez pas aller com­bat­tre en com­man­dant quar­ante-cinq sol­dats sans une par­faite sol­i­dar­ité entre tous. Vous êtes con­damné si le sol­dat à vos côtés ne vous cou­vre pas. En aban­don­nant cette sol­i­dar­ité, notre cul­ture nar­cis­sique a per­du la chose que nous cher­chons dés­espéré­ment : le bon­heur. Sans cet engage­ment per­son­nel, notre vie est stérile et n’a plus aucun sens ni aucun but. Après tout, si aucune cause ne mérite qu’on meure pour elle, alors aucune ne mérite qu’on vive. Jésus a enseigné que la seule manière de vivre véri­ta­ble­ment est de mourir à soi-même, et de se con­sacr­er pleine­ment à Dieu et à ceux qui ont besoin des tal­ents que Dieu nous a donnés ».