Imaginez que vous soyez aveugle de naissance, qu’un jour vous retrouviez miraculeusement la vue, et que le premier visage que vous voyiez soit celui de Jésus ! C’est ce qui est arrivé à Bartimée. Jésus passait près de l’endroit où il était assis tous les jours pour mendier. Conscient que c’était la chance de sa vie, il s’est mis à crier à l’aide jusqu’à en perdre haleine. Parfois une belle prière ne suffit pas. Aux grands maux, les grands remèdes ! Parfois, il faut crier à Dieu du plus profond de son âme. Lorsque Bartimée crie, Jésus s’arrête (voir v.49). Votre cri attire l’attention de Dieu. David dit : « J’ai crié à toi, et tu m’as guéri » (Ps 30.3). N’hésitez pas, ayez confiance. « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun » (Hé 4.16). Fin de l’histoire : « L’aveugle jeta son manteau, se leva d’un bond et vint vers Jésus » (Mr 10.50). Il l’a fait pour deux raisons : d’abord, un manteau trop long aurait pu le faire trébucher. Ensuite, il portait des vêtements de mendiant. Pour s’approcher de Jésus, il faut être prêt à se débarrasser de tout ce qui se dresse sur son chemin : la honte et l’échec du passé, ses défauts et ses limites, les étiquettes que les autres nous ont collées. Quand Jésus vous restaure et vous rétablit, vous pouvez jeter vos haillons. Enfin, quand Bartimée recouvre la vue, il décide de suivre Jésus (voir v.52), et vous devez le faire aussi.