Si vous avez perdu votre enthousiasme à servir Dieu, c’est peut-être que vous vous comparez aux autres et que vous cherchez à leur ressembler. Paul a dit : « Que chacun examine son œuvre propre » (Ga 6.4). Paul devait sans arrêt composer avec les critiques. Et sa réponse était toujours la même : évitez les comparaisons, n’exagérez pas, et ne cherchez que l’approbation de Dieu. Il refusait d’être distrait par la critique, de comparer son ministère ou d’engager de vains débats. John Bunyan a dit : « Si j’échoue, peu m’importent les éloges, et si je réussis, peu m’importent les critiques. » Anne Peterson ajoute : « À bas les ogres de la comparaison… Si je vois qu’une personne me rend jalouse, je prie pour elle. C’est plus facile quand je suis honnête avec Dieu. De toute façon il sait ce que je ressens. Alors je commence à le louer…je chante de vieux cantiques…ils regorgent de vérités sur le Seigneur. Au lieu d’être impatiente d’atteindre mon but, je reste sur les merveilleuses choses que Dieu a déjà faites. La satisfaction est possible aussi longtemps que vous maintenez votre regard sur le Roi des rois. » Un poète anonyme a écrit : Mon bâton étalon, m’en suis servi à foison. Grâce à lui j’ai pu me comparer à tous ceux que j’ai croisés, ceux qui précédaient mes pas, ceux qui traînaient loin derrière moi. Oh ! Comme je voudrais alléger mon fardeau et ajuster mes pas aux leurs. Mais poussé par mon ardeur et tout à ma course, j’en ai perdu la source. Je posais mon regard partout, en oubliant l’essentiel : contempler mon Sauveur surtout.