L’apôtre Paul a écrit : « Je ne cherche pas ce qui est à vous, mais vous-mêmes […] Pour moi, je ferai très volon­tiers des dépens­es, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes. En vous aimant davan­tage, serai-je moins aimé de vous ? » (v.14–15). Paul préférait large­ment don­ner que recevoir. Pour lui, don­ner était une récom­pense en soi. Pour lui, réus­sir sig­nifi­ait faire réus­sir les autres. Pour lui, être joyeux sig­nifi­ait apporter de la joie aux autres. Il ne cher­chait pas la récom­pense des gens mais celle de Dieu : « Sachant que cha­cun, esclave ou libre, recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait » (Ep 6.8). La chose la plus dif­fi­cile à faire pour la plu­part d’entre nous est de com­bat­tre notre ten­dance naturelle à nous plac­er en pre­mier. Il est donc impor­tant d’examiner en per­ma­nence nos moti­va­tions et de nous assur­er de ne pas som­br­er dans l’égoïsme. Pour con­trôler nos moti­va­tions, suiv­ons l’exemple de Ben­jamin Franklin. Chaque jour il se posait deux ques­tions. Le matin au réveil, il se dis­ait : « Que vais-je faire de bien aujourd’hui ? » Et le soir avant de se couch­er, il se demandait : « Qu’ai-je fait de bien aujourd’hui ? » Soyez intè­gre et sincère dans vos répons­es et vous resterez sur la bonne voie. Décel­er les besoins des autres et don­ner pour y répon­dre, voilà les bonnes pri­or­ités. On améliore ain­si la qual­ité de vie à la fois du don­neur et du receveur. En fait, rien de plus vide qu’une vie égoïste, et rien de plus égoïste qu’une exis­tence vide.