Si vous avez ten­dance à tou­jours rap­pel­er aux gens vos bonnes actions et tous les sac­ri­fices que vous avez faits, lisez ce pro­pos de Jésus : « Quand vous aurez fait tout ce qui vous est ordon­né, dites : “Nous sommes de sim­ples servi­teurs ; nous n’avons fait que notre devoir” ». Nous méri­tons tous d’être recon­nus pour le bien que nous faisons et nous aimons être appré­ciés. Mais très sou­vent, per­son­ne ne nous félicite, alors il nous reste trois options : 1) pleur­er sur notre sort et nous plain­dre partout que le monde est vrai­ment injuste et ingrat. 2) laiss­er place au ressen­ti­ment, nous promen­er en dis­til­lant notre venin et finir par nous deman­der pourquoi les gens nous évi­tent. 3) suiv­re les con­seils de Jésus et dire : « Je ne fais que ce que Dieu attend de moi. Et savoir que ça lui plaît est une récom­pense suff­isante. » Si vous n’avez pour seul moteur que les louanges et les encour­age­ments des autres, vous risquez d’être sou­vent en panne et fort déçu(e). Dom­mage, car « la joie de l’Éter­nel [celle qui vient quand vous savez qu’il vous approu­ve] est votre force » (Né 8.10). Cette façon de vivre vous ren­dra autonome et performant(e). Si vous y arrivez, vous gag­nerez des faveurs à la mai­son et au tra­vail et vous retrou­verez avec des amis à ne plus savoir qu’en faire. En out­re, votre vraie récom­pense, celle qui compte le plus, c’est la garantie qu’un jour devant le Maître vous enten­drez ces mots : « Bien, bon et fidèle servi­teur » (Mt 25.23).