La Bible dit que plus l’of­fense est grave, plus grand est le besoin de par­don­ner à son agresseur. Si dans votre enfance vos par­ents vous ont si sou­vent demandé de fer­mer la porte, c’est pour éviter de laiss­er entr­er le froid en hiv­er et la chaleur en été. Le par­don ferme la porte sur votre passé ! Paul, celui qui per­sé­cu­tait les chré­tiens avant de le devenir lui-même, écrit : « Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et ten­dant vers ce qui est en avant ». Il suf­fit de relâch­er son emprise sur le passé pour assur­er son emprise sur l’avenir. Oubli­er est une déci­sion à pren­dre par­fois au quo­ti­di­en, voire à chaque heure. En bref, vous devez par­don­ner dès que se présente le prob­lème qui vous fait mal (voir Mt 18.21–22). La guéri­son com­plète peut pren­dre des mois ou des années. Lorsque quelqu’un vous blesse pro­fondé­ment, vous devez vous efforcer de con­tin­uer à lui par­don­ner jusqu’à ce que vous soyez libéré de son influ­ence. Peu importe ce que vous avez per­du en étant vic­time d’abus, d’abandon, de trahi­son, de manip­u­la­tion ou de tromperie, l’amer­tume vous fera per­dre davan­tage ! Man­quer de par­don, c’est tailler le bâton pour vous faire bat­tre. Ça per­met à la per­son­ne qui vous a blessé(e) de con­tin­uer à le faire. Alors, tant que le prob­lème n’est pas résolu, vous feriez bien de prier à genoux chaque jour : « Seigneur, j’ai la ferme inten­tion de par­don­ner à la per­son­ne qui m’a fait du mal et je te demande de la bénir. Je te la con­fie et moi je pour­su­is ma route. » Pas de rac­cour­ci, c’est la seule voie vers la liberté !