Jésus a dit : « Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. C’est du juge­ment dont vous jugez qu’on vous jugera » (Mt 7.1–2). Réfléchissez : voulez-vous vrai­ment pass­er votre vie à juger et être jugé(e) ? Un auteur chré­tien le dit ain­si : « Nous sommes faits pour vivre en com­mu­nauté, non pour se juger les uns les autres. Nous avons en nous un esprit de rival­ité qui nous pousse à rabaiss­er l’autre pour nous met­tre en avant. Il sur­git à l’adolescence et devrait dis­paraître avec l’âge. Au con­traire, il évolue et s’adapte. Nous cri­tiquons les autres dans leurs rela­tions quand les nôtres cassent, ou dans leurs com­pé­tences de par­ents quand nous-mêmes ne sommes pas à la hau­teur. Qui ne tra­vaille pas est “paresseux”. Qui cache ses sen­ti­ments est “froid”. C’est tou­jours notre pro­fes­sion qui est la plus pénible. On nous annonce une mau­vaise nou­velle, et on est secrète­ment ravi(e) de ne pas être concerné(e). Une bonne nou­velle ? Quelle arro­gance de venir nous la partager ! Mais alors per­son­ne ne gagne car on est tous dans le même bateau ». Au lieu de juger et cri­ti­quer, Paul dit : « Pen­dant que nous en avons l’oc­ca­sion, pra­tiquons le bien envers tous » (Ga 6.10). Alors : 1) Trou­vez com­ment bénir quelqu’un qui ne peut pas vous ren­dre la pareille. 2) Cherchez quelqu’un à encour­ager aujourd’hui. 3) Pour une fois, faites sen­tir à une per­son­ne qu’elle est impor­tante. Jésus dit : « Don­nez, et l’on vous don­nera […] on vous mesur­era avec la mesure dont vous mesurez ».