Pou­vez-vous imag­in­er ce que ces enfants ont ressen­ti lorsque Jésus a rép­ri­mandé ses pro­pres dis­ci­ples pour les avoir repoussés et leur a dit : « Venez à moi » ? Com­bi­en de des­tins ont été changés ce jour-là parce qu’il aimait ces petits et leur accor­dait du temps ? Ce qu’il leur a don­né, chaque enfant en a besoin et le mérite : l’es­time de soi et la dig­nité de pen­sée et d’opin­ion. Quand vous m’é­coutez, ça veut dire que ce que je dis est impor­tant, et mieux encore, que je suis impor­tant pour vous. Après avoir enten­du pen­dant des années des mots tels que : « Ne me dérange pas…Tais-toi !…Je n’ai pas le temps », un enfant voit peu à peu dis­paraître sa créa­tiv­ité et sa con­fi­ance. Vous imag­inez-vous vivre sans ces qual­ités ? Vous dites : « Mais j’ai tant de choses à faire ! » Peut-être, mais cer­taine­ment moins que Jésus, qui a pu pren­dre du temps pour les enfants. À bon enten­deur, salut ! Aujour­d’hui les pris­ons regor­gent d’en­fants qui ont com­mis des crimes d’adultes. En se pen­chant sur leurs cas, on con­state que parce qu’ils n’ont jamais appris à exprimer leurs émo­tions de manière con­struc­tive, ils ont fini par explos­er ! L’en­fant qui a cassé son jou­et avec un marteau va plus tard taper son poing con­tre le mur ou frap­per sa femme. Il sera grand, mais sa tête lui enver­ra les mêmes mes­sages : per­son­ne n’é­coute, per­son­ne ne com­prend, per­son­ne ne s’en soucie. C’est grave. Et surtout ne pensez pas que c’est aller trop loin. Revoyez vos pri­or­ités à la mai­son. Faites ce qu’il faut et vous aurez de mer­veilleux sou­venirs. Ne le faites pas et vous n’au­rez que des regrets.