Se ren­dre ne veut pas dire être pas­sif. Dieu veut que votre vie soit créa­tive, que vous fassiez des choix et pre­niez des ini­tia­tives. Se ren­dre, ce n’est pas devenir un pail­las­son, ni accepter les cir­con­stances avec fatal­ité. Sou­vent ça sig­ni­fie devoir se bat­tre con­tre le sta­tus quo. Ça ne veut pas dire qu’il faut cess­er de se servir de sa tête, ne plus pos­er de ques­tions ou aban­don­ner l’e­sprit cri­tique. La red­di­tion n’est pas une béquille pour les gens faibles et inca­pables de gér­er leur vie. C’est au con­traire recon­naître avec joie qu’il existe un Dieu, et qu’il n’est pas vous. Ses des­seins sont meilleurs et plus avisés que vos envies. Jésus n’est pas venu pour refaire la façade extérieure de votre vie à votre con­ve­nance. Il est venu pour en restau­r­er l’in­térieur de la façon dont Dieu le désire. Se ren­dre, c’est sor­tir de sa vie. C’est avouer qu’on a fini d’être le cen­tre du monde, et y plac­er Dieu, tout lui céder, lui obéir, faire ce qu’il veut. Jésus était très clair sur ce point : « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beau­coup de fruit » (Jn 12.24). Com­ment vivre une vie pro­duc­tive et féconde ? En mourant à soi-même chaque jour. D. L. Moody affirme que le monde doit encore appren­dre ce que Dieu peut faire avec une per­son­ne qui lui est entière­ment soumise. Aujour­d’hui, priez à genoux : « Seigneur, prends-moi, sec­oue-moi, brise-moi, et fais de moi ce que tu veux que je sois. » Voilà une prière qu’il va exaucer.