La Bible dit : « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui se domine vaut mieux que celui qui prend une ville ». Quand nous sommes chré­tiens, le Saint-Esprit vit en nous, et l’un des fruits de l’Esprit est la maîtrise de soi (voir Ga 5.23). Ça veut dire qu’une per­son­ne chré­ti­enne peut et doit con­trôler son humeur. Vous dites : « Je m’énerve facile­ment, c’est mes orig­ines irlandais­es ! » Vous n’êtes pas censé(e) vivre selon votre vieille nature, mais votre nou­velle ! La colère est comme un fleuve. Canal­isé, il peut fournir assez d’énergie élec­trique pour ali­menter toute une ville. Non maîtrisé, il peut sor­tir de son lit en flots impétueux et tout détru­ire sur son pas­sage. Aus­si bien qu’un fleuve, on peut canalis­er son humeur. Ne vous êtes-vous jamais pris la tête avec votre con­joint ou vos enfants ? Soudain le télé­phone sonne. Vous décrochez aus­sitôt et d’une voix suave vous dites : « Allo, oui, que puis-je faire pour vous ? » Que s’est-il passé ? Vous avez prou­vé que votre colère pou­vait être con­trôlée et apprivoisée. Salomon a dit : « Celui qui est lent à la colère a une grande intel­li­gence, mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa stu­pid­ité » (Pr 14.29). Tout ne vaut pas la peine de se fâch­er. Si vous prenez les choses avec calme, vous voyez claire­ment com­ment les gér­er. Si vous êtes du genre « soupe au lait », voici pour vous de pré­cieux con­seils. Si vous êtes en colère, comptez jusqu’à dix avant de par­ler. Et si vous êtes vrai­ment en colère, comptez jusqu’à cent, puis ne dites rien.