Il existe deux sortes de grâce : 1) La grâce qui sauve. Au moment où on place sa confiance en Christ, Dieu efface tous nos péchés. 2) La grâce qui dure. Paul écrit : « Il m’a été mis une écharde dans la chair […]. Trois fois j’ai supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (v.7–9). L’image est frappante ! Une écharde traverse la peau et se loge dans la chair. Chaque coup dur nous le rappelle : un enfant qui se drogue, des comptes dans le rouge, un dossier criminel, une addiction à l’alcool, des larmes dans la nuit. Alors on crie : « Seigneur, veux-tu m’enlever mon écharde ? » Mais il répond : « Ma grâce te suffit. » La grâce qui soutient ne nous exempte pas de lutter, mais promet la présence de Dieu qui fortifie. John Newton, qui a composé Amazing Grace, trouvait que la grâce de Dieu était suffisante. Le jour où sa femme est morte, il a trouvé, malgré son chagrin, la force de prêcher le sermon dominical. Le jour suivant, il a visité quelques membres de l’église, avant de célébrer les funérailles de sa bien-aimée. Plus tard, il écrira : « La Banque d’Angleterre est trop pauvre pour compenser une perte comme la mienne. Mais le Seigneur, Dieu pleinement suffisant, peut d’un seul mot y arriver. Que ceux qui le connaissent et lui font confiance prennent courage. Il leur donnera la force au quotidien et la fera grandir à mesure que les épreuves augmentent. Il a promis de toujours faire le maximum pour nous. »