En cas de prob­lèmes dans une rela­tion, on est tour à tour inter­prète, négo­ci­a­teur, diplo­mate et gar­di­en de la paix. Bien com­mu­ni­quer est essen­tiel. Rien n’est plus frus­trant que d’être mal com­pris ou mal inter­prété. Mais par­ler n’est pas tou­jours la solu­tion. Par­fois, la parole aggrave la crise. C’est une erreur que de vouloir trop sou­vent ver­balis­er la ques­tion. Autrement dit, il faut par­fois se taire pour mieux se con­cen­tr­er sur la manière de régler le prob­lème. Dieu vous a don­né les dons dont vous avez besoin pour chang­er la sit­u­a­tion. N’en par­lez pas. Agis­sez ! Plus on abuse des mots, moins on les con­trôle. La solu­tion qu’on ver­rait autrement risque alors de s’éloigner. Jacques nous apprend que nos paroles ont un immense pou­voir de destruc­tion : « La langue est un petit mem­bre, mais elle a de grandes pré­ten­tions. Voyez comme un petit feu peut embras­er une grande forêt » (Ja 3.5). Rien que le ton de la voix peut enflam­mer une con­ver­sa­tion ! Ne lais­sez pas le feu sor­tir de votre bouche. Apprivoisez votre langue. Soyez pondéré(e) ! Que vos pro­pos soient empreints de grâce (voir Col 4.6). Soyez posi­tif, car Dieu est tou­jours aux com­man­des et il a un plan. Bien répon­dre néces­site sou­vent calme et réflex­ion. Par­fois, il vaut mieux rester silen­cieux. Si vous êtes anx­ieux, vous risquez de trop par­ler. Si vous êtes en colère, vous met­tez de l’huile sur le feu. Si vous êtes trop agres­sif, vous perdez la par­tie. La Bible dit : « C’est dans le calme et la con­fi­ance que sera votre force ». Ce principe biblique fonc­tionne toujours.