Quelqu’un a dit : « La Grande Muraille de Chine a été érigée au 3ème siè­cle avant notre ère pour servir de défense con­tre les raids des peu­ples nomades du nord. Au cours des siè­cles suiv­ants, en par­ti­c­uli­er pen­dant la dynas­tie Ming, elle a été restau­rée et ral­longée pour attein­dre env­i­ron 7 200 kilo­mètres de long. Longtemps aupar­a­vant, les civil­i­sa­tions des temps bibliques con­stru­i­saient déjà des murs pour servir de pro­tec­tion et de fron­tières à leur ter­ri­toire. Cepen­dant, pour être effi­caces, ces murs devaient être régulière­ment entretenus. La moin­dre brèche pou­vait don­ner à l’en­ne­mi un avan­tage décisif. Voici une leçon pré­cieuse : les chré­tiens ont un mur dans leur sys­tème de défense qui doit être entretenu et défendu à tout moment. C’est le mur de la maîtrise de soi. La Bible l’affirme : « Une ville for­cée et sans murailles, tel est l’homme qui n’est point maître de lui-même ». Être inca­pable de garder la maîtrise de soi, c’est comme ouvrir les portes d’une ville et inviter le dia­ble à y entr­er. Le célèbre prédi­ca­teur Wilbur Chap­man a for­mulé ce qu’il a appelé sa « règle pour la vie chré­ti­enne », à suiv­re absol­u­ment. Il a dit : « Tout ce qui obscurcit ma vision du Christ, m’ôte l’envie d’étudier la Bible, per­turbe ma vie de prière, ou rend l’œuvre chré­ti­enne dif­fi­cile, est mau­vais pour moi. Et je dois, en tant que chré­tien, m’en détourn­er. » Posez-vous cette ques­tion : vos murs d’en­ceinte ont-ils été per­cés ou sont-ils tombés en ruines ? Si tel est le cas, met­tez-vous au tra­vail dès aujourd’hui.