La Bible a beaucoup à dire sur le danger de la langue. L’apôtre Jacques consacre un chapitre entier à ce sujet. Il dit : « Si quelqu’un ne trébuche pas en parole, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. » Le sage Publius disait : « J’ai souvent regretté mes paroles, mais jamais mon silence. » Et le romancier William Edward Norris a écrit : « Si vous voulez éviter que votre langue ne fourche, soyez attentif à ces cinq points : à qui vous parlez, de qui, comment, quand et où. » Le roi David l’exprimait ainsi : « Je garderai mes voies de peur de pécher par ma langue ; je garderai un frein à ma bouche » (Ps 39.2). Un frein, ou plutôt une muselière, voilà ce qu’il faudrait ! David conseille de s’engager consciemment à surveiller ses paroles. Et si l’on veut y parvenir, il y a trois principes à respecter. 1) Réfléchir. Avant de parler, mieux vaut faire une courte pause et réfléchir à ce que l’on va dire. Est-ce juste ou exagéré ? Bienveillant ou critique ? Inutile ou nécessaire ? Ce que l’on ne dit pas aujourd’hui, on n’aura pas à l’expliquer demain ! 2) Moins parler. Le risque d’avoir des ennuis augmente de façon exponentielle quand on parle trop. C’est pourquoi les bavards compulsifs ont souvent du mal à se faire des amis sincères. Il est préférable d’économiser sa salive. 3) Commencer tout de suite ! On connaît maintenant l’importance de tenir sa langue. Alors, il faut agir concrètement, se taire, puis constater à quel point la vie change !
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