Même les croyants les plus fervents subissent des défaites. Dans ce cas, ne dites pas : « Comment ai-je pu en arriver là ? » Dites plutôt : « Comment bien gérer la situation ? » On pense naturellement à l’autocritique, mais elle ne sert à rien. Elle n’apporte que découragement et vous enferme dans l’échec. Suite au péché d’Akân, Israël a été vaincu à Aï et a fui devant ses ennemis. Comme nous, en réponse à la défaite, « le cœur du peuple lui manqua et perdit toute vigueur ». Même Josué, leur chef, « tomba la face contre terre » (v.6), pensant avec désespoir que les choses ne pourraient qu’empirer ! Avez-vous vécu cela ? Ce schéma vous est-il familier ? Défaite, découragement, désespoir, et nouveau revers. Comment Dieu a‑t-il répondu ? « Lève-toi, qu’est-ce donc ? Tu tombes la face contre terre ! Israël a péché : […] Lève-toi, sanctifie le peuple » (v.10–13). Il est le Dieu qui pardonne et qui relève, non le Dieu qui accable ! La sainteté n’est pas un lieu mais un chemin. Quand vous sortez du chemin, Dieu ne veut qu’une chose : vous y ramener sur le champ. Confessez votre péché (1Jn1.9). Par la foi, acceptez la miséricorde et le pardon de Dieu. Et refusez la condamnation de Satan (Ro 8.1). « […] Oubliant ce qui est en arrière, […] je cours vers le but […] » (Ph 3.13–14). Comme un enfant qui apprend à marcher, quand vous tombez, n’abandonnez pas en restant à terre. Relevez-vous vite et marchez à nouveau. Souvenez-vous : au moment où vous prenez conscience de votre péché, confessez-le et soyez sûr que vous êtes pardonné !