Si Dieu vit en vous, n’est-ce pas évi­dent ? On ne peut pas pré­ten­dre lui faire con­fi­ance et par ailleurs s’inquiéter sans cesse pour sa san­té, ses enfants, son tra­vail et ses finances. La préoc­cu­pa­tion est une chose, mais l’inquiétude est un affront envers Dieu qui ne nous laisse jamais tomber. Paul écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la sup­pli­ca­tion, avec des actions de grâces, faites con­naître à Dieu vos deman­des » (Ph 4.6). Il y a deux options : prier ou s’inquiéter. Pourquoi Jésus dit-il de ne pas s’inquiéter du lende­main ? (voir Mt 6.34). Car si vous le faites, vous ten­tez de pren­dre le con­trôle. Et alors la paix s’envole ! La crainte est comme une boule de neige. Au départ elle est toute petite, et au fur et à mesure que vous la faites rouler, elle devient assez grosse pour vous écras­er. Il faut juste deux cales en bois d’environ vingt cen­timètres pour main­tenir un train immo­bile, mais dès qu’il a pris son élan, il peut enfon­cer un mur de près de deux mètres d’épaisseur. Alors stoppez le train de votre inquié­tude avant qu’il ne quitte la gare ! Dieu dit : « Ma grâce te suf­fit » (2Co 12.9). Dieu ne vous donne que le néces­saire aujourd’hui ; ain­si vous êtes obligé(e) de lui faire con­fi­ance pour demain. La Bible affirme que Dieu est le Bon Berg­er qui « appelle par leur nom les bre­bis qui lui appar­ti­en­nent et les mène dehors » (Jn 10.3). C’est for­mi­da­ble ! Il a déjà tout arrangé. Le savoir devrait vous aider à affron­ter le lende­main, confiant(e) que Dieu pren­dra soin de vous.