Voici quelques qual­ités req­ui­s­es pour gag­n­er le droit d’être un leader : 1) Faire le point dans la prière avant d’agir. Con­duire les autres est telle­ment grat­i­fi­ant pour l’ego que cela peut vous ren­dre vul­nérable aux exi­gences ou aux flat­ter­ies des autres. « Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’en­lever pour le faire roi, se reti­ra de nou­veau sur la mon­tagne, lui seul » (Jn 6.15). Soyons hon­nêtes : qui n’a jamais voulu devenir roi un jour ? Jésus ne se lais­sait pas guider par les applaud­isse­ments de la foule, mais par la volon­té de son Père, et nous devons lui ressem­bler. 2) Déléguer une respon­s­abil­ité à la per­son­ne com­pé­tente. Il nous arrive de con­fi­er une tâche à quelqu’un parce que nous ne trou­vons per­son­ne d’autre, mais que va-t-il faire si c’est au-dessus de ses com­pé­tences ? L’enjeu dépasse ici celui de vouloir ménag­er la sen­si­bil­ité de quelqu’un. Votre crainte des con­flits peut amen­er des gens à dépérir là où ils ne devraient pas être, entraver votre pro­jet et décourager les per­son­nes capa­bles de votre entourage qui se deman­deront : « Com­bi­en de temps va-t-il sup­port­er cette sit­u­a­tion ? » 3) Chercher le meilleur con­seil pos­si­ble. « Celui qui marche avec les sages devient sage » (Pr 13.20). Ne payez pas deux fois le même con­seil, mais cherchez-le auprès de quelqu’un que vous respectez et qui a déjà réal­isé ce genre de pro­jet, surtout si votre déci­sion a des con­séquences pour autrui et doit résis­ter à l’épreuve du temps. Ce qui peut sem­bler une bonne affaire aujourd’hui, ou un bon argu­ment pub­lic­i­taire, peut per­dre demain tout son attrait devant une meilleure propo­si­tion. Jésus dit l’essentiel : « [l’homme sage] s’assied d’abord pour cal­culer la dépense ».