Quand saurez-vous que vous avez le don de diriger ? Quand vous saurez où Dieu veut vous con­duire, et serez capa­ble de con­va­in­cre les autres de vous accom­pa­g­n­er. Beau­coup de gens de tal­ent ne devi­en­nent jamais des lead­ers effi­caces. Pourquoi ? Parce qu’ils s’intéressent plus à eux-mêmes qu’à ceux qu’ils diri­gent. Mais curieuse­ment, après avoir subi des coups durs, ils devi­en­nent plus sen­si­bles aux besoins des autres. Les bons lead­ers n’at­ten­dent pas d’en arriv­er là. Ils savent que les idées sont mon­naie courante, mais que les gens capa­ble de les met­tre en pra­tique sont rares et pré­cieux. Un célèbre entraîneur de foot­ball avait l’habi­tude de dire : « Je ne suis qu’un paysan de l’Arkansas, mais j’ai appris à soud­er une équipe, regon­fler cer­tains joueurs, en calmer d’autres, jusqu’à obtenir une par­faite entente. Je leur dis­ais tou­jours : Si tout va mal, c’est de ma faute. Si les choses vont à moitié bien, c’est grâce à nous tous. Si tout va pour le mieux, c’est grâce à vous. » Si vous avez le don de diriger, vous serez égale­ment acces­si­ble. Vous ne sor­tirez pas de vos gonds, vous ne lais­serez pas des détails vous empoi­son­ner la vie, et répon­drez à chaque cri­tique par une dou­ble dose de louanges. Robert Louis Steven­son a dit : « Gardez vos peurs pour vous mais partagez votre courage aux autres. » Il y a des gens qui vous exas­pèrent, d’autres qui vous ras­surent. Paul était de ceux-là : « Je rends grâce à mon Dieu toutes les fois que je me sou­viens de vous […], à cause de la part que vous prenez à l’É­vangile » (Ph 1.3, 5). Voilà le genre de leader que vous devriez aspir­er à devenir.