Pour qu’une rela­tion fonc­tionne, il faut que chacun(e) accepte les dif­férences de l’autre. Au sein de nos familles, nous devons respecter tous les points de vue. Pas besoin d’être d’ac­cord sur tout, mais nous devons tou­jours respecter le passé des gens. Paul l’a fait : « Je me suis fait tout à tous ». Cer­tains se pré­ten­dent chré­tiens et ont du mal avec les points de vue et les valeurs qui dif­fèrent des leurs. Ils pensent que « com­pro­mis » est un gros mot. Cer­tains ont con­nu une vie des plus immorales avant de se tourn­er vers le Christ, pour­tant, après leur con­ver­sion, ils vont fuir comme la peste tous ceux qui ne sont pas d’ac­cord avec leurs nou­velles valeurs. Par­fois nos familles sont brisées parce que nous ten­tons d’im­pos­er nos opin­ions à nos proches, et nous élevons des bar­rières pour écarter les non con­formistes. C’est faire un bien mau­vais usage du chris­tian­isme ! Jésus n’a pas con­damné les gens qui l’ont cru­ci­fié. Il a prié : « Père par­donne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lu 23.34). Il ne les voy­ait pas morale­ment mau­vais mais spir­ituelle­ment aveu­gles. Il a dit à ses dis­ci­ples : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’at­tire » (Jn 6.44). C’est à vous d’aimer les gens, et c’est à Dieu de les chang­er ! Arrêtez de vouloir ten­ter ce que Dieu seul est capa­ble de faire ! Si vous investis­sez patiem­ment dans vos rela­tions, respectez le point de vue des autres, et semez du bon grain, vous récolterez une belle mois­son à long terme. Votre amour, non la force de vos argu­ments, peut ren­dre l’e­spoir aux plus mal­heureux qu’il y a une guéri­son pos­si­ble pour les âmes en détresse.