Non seulement il faut subir les aléas de la vie, mais on doit accepter d’être un jour trahi et blessé par des proches. Peut-être ont-ils caché leur jeu en faisant croire qu’ils étaient dignes de confiance, ou ils ont d’abord été sincères, puis rongés par la jalousie et la cupidité. Dans les deux cas, ils finiront par trahir. David a écrit : « Mon meilleur ami lui-même, celui en qui j’avais confiance, avec qui je partageais mon pain, s’est tourné contre moi ». Parmi toutes les adversités dont Paul a dû souffrir dans son ministère se trouvent les faux frères (voir 2Co 11.26). Comme l’écrit un auteur : « Si vous vivez assez longtemps, vous découvrirez à quel point le cœur humain peut être inconstant et égoïste. » Ce sont souvent les gens que nous aimons le plus et en qui nous avons confiance qui sont plus à même de nous trahir. Alors, que faire ? Affrontez la douleur et la colère, sans permettre à l’une ou l’autre de vous aveugler sur les conséquences à long terme de l’amertume. Ne laissez jamais rien vous détourner de vos objectifs ou détruire d’autres relations. Comme un enfant qui a appris à marcher et qui subit un croche-pied malveillant, vous vous relevez et continuez votre chemin. Ce sera un peu douloureux au début, mais les croûtes disparaîtront et vous serez plus fort pour avoir survécu à la chute. Après s’être plaint de la trahison d’un ami, David a dit à Dieu : « Voici comment je saurai que tu es pour moi : c’est que mon ennemi cesse de chanter victoire à mon sujet » (Ps 41.12). C’est la bonne attitude pour gagner !