Pour les croy­ants, il y a trois mots à ban­nir : chance, coïn­ci­dence et fatal­ité. Il faut plutôt les rem­plac­er par « prov­i­dence » qui veut dire « voir par avance et prévoir ». La Con­fes­sion de foi de West­min­ster affirme : « Dieu, le grand Créa­teur de toutes réal­ités, sou­tient, dirige, emploie et gou­verne toutes les créa­tures, actions et choses, des plus grandes aux plus petites, par sa très sage et sainte prov­i­dence. » Ça veut dire que Dieu est aux com­man­des, pas nous ! Et notre volon­té humaine ? Pou­vons-nous agir de façon indépen­dante ? Sproul écrit : « La sou­veraine prov­i­dence de Dieu pré­vaut et se tient au-dessus de nos actes. Il accom­plit sa volon­té à tra­vers des actes de la volon­té humaine, sans en vio­l­er la lib­erté. » Voyez Joseph. Ses frères ont ten­té de lui nuire, mais leurs efforts l’ont finale­ment con­duit sur le trône d’Égypte, comme Dieu le voulait. Plus tard, il a dit : « Vous aviez for­mé le pro­jet de me faire du mal, Dieu l’a trans­for­mé en bien, pour accom­plir ce qui arrive aujour­d’hui » (Ge 50.20). L’abominable trahi­son de Judas a per­mis le plus grand des mir­a­cles : l’expiation de nos péchés par Jésus sur la croix. Êtes-vous perturbé(e) par tout ce qui se passe autour de vous ? Sachez que nous n’utilisons qu’environ 10 % de notre cerveau. Paul fait remar­quer que « c’est par­tielle­ment que nous con­nais­sons » (1Co 13.9). Au Par­adis, Dieu nous expli­quera sans doute tout ça, ou pas. En atten­dant, faites-lui con­fi­ance. Et réjouis­sez-vous car le monde entier est dans ses mains, y com­pris vous !