Les mages ne pouvaient imaginer plus humbles circonstances que celles entourant la naissance de Jésus. Max Lucado brosse le tableau : « Le sol est gelé, l’herbe est rare. Les toiles d’araignées pendent au plafond… Marie contemple le visage de son fils, son Seigneur, sa Majesté. À cet instant, personne au monde hormis cette jeune femme ne peut mieux comprendre qui est Dieu et ce qu’il a fait… Elle se souvient des paroles de l’ange : “Son règne n’aura pas de fin.” La majesté dans un milieu ordinaire. La vertu dans le fumier et la sueur. Le divin venant au monde dans une étable. Ce nouveau-né avait un jour dominé l’univers. Ses habits d’éternité se sont changés en haillons. Le trône doré abandonné pour un enclos de moutons crasseux. Les fidèles anges remplacés par des bergers. Pendant ce temps la ville bourdonne, ignorant que Dieu visite sa planète. Jamais l’aubergiste n’aurait cru qu’il venait juste de jeter Dieu dehors dans le froid. Et si on avait annoncé que le Messie était blotti dans les bras d’une adolescente aux environs de leur village, tout le monde aurait éclaté de rire. Tous étaient trop occupés pour s’en soucier. Mais ceux qui ont manqué l’arrivée de sa Majesté cette nuit-là ne l’ont pas fait par malveillance. Non, ils l’ont manqué parce qu’ils ne le cherchaient pas ! » Ce Noël, au milieu des cadeaux, des guirlandes et de la fête, arrêtez-vous et cherchez Jésus. Si vous le connaissez comme Seigneur et Sauveur, prenez le temps de le louer. Sinon, faites de lui votre Seigneur et Sauveur. Si vous le faites, jamais vous n’aurez eu de meilleur Noël.