Si vous péchez délibéré­ment, vous vous rebellez con­tre les règles de Dieu pour votre vie, et vous vous sen­tez mal. Et ce malaise prou­ve que vous êtes réelle­ment un enfant de Dieu racheté, sinon votre péché ne vous aurait pas dérangé(e). Imag­inez un ado dire à son père : « Je suis vrai­ment désolé, j’ai pris ta carte de crédit et j’ai acheté de la bière pour mes copains. » Certes, le père peut ne jamais le décou­vrir, surtout s’il tient mal ses comptes. Mais la mau­vaise con­science du fils le pousse à dire : « Papa, je n’au­rais pas dû acheter cette bière, men­tir sur mon âge, et pay­er avec ta carte. Tu m’as fait con­fi­ance et je t’ai trahi. Je suis désolé, et je ne le ferai plus. » Voilà une con­fes­sion. C’est ce que nous devons faire dans nos prières. Le mot grec pour « con­fes­sion » sig­ni­fie « être d’ac­cord avec Dieu ». Quand nous con­fes­sons nos péchés, nous sommes d’ac­cord avec Dieu sur les péchés de notre vie tels qu’ils sont révélés à tra­vers sa Parole et par le Saint-Esprit. La con­fes­sion nous fait dire nos péchés à haute voix pour qu’ils soient par­don­nés et puri­fiés. Oui, la con­fes­sion est sou­vent douloureuse, Mais elle garde notre com­mu­nion avec Dieu, pure, ouverte et proche. Ce n’est pas Dieu qui ne nous aime plus, mais nous qui n’avons plus la con­fi­ance de l’ap­procher. Avez-vous un péché à con­fess­er ? « Si nous con­fes­sons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous par­don­ner nos péchés et nous puri­fi­er de toute injus­tice » (1Jn 1.9).