On estime qu’aujourd’hui, en moyenne, les trente­naires sont dix fois plus sus­cep­ti­bles d’être déprimé que leurs par­ents et vingt fois plus que leurs grands-par­ents. Et la plu­part ne voudront pas se faire aider parce qu’ils s’imaginent seuls respon­s­ables de cette faib­lesse. Que les choses soient claires : si vous êtes déprimé(e) à cause d’un déséquili­bre de votre métab­o­lisme, un médecin peut vous soign­er. Mais si votre affec­tion est d’ordre psy­chologique et que vous êtes coincé(e) dans un engrenage de tristesse et de dés­espoir, vous avez besoin de plus pour guérir. Votre sit­u­a­tion ne se résoudra pas avec quelques plat­i­tudes ou les bons con­seils d’un ami. Il vous faut « la sagesse d’en-haut » (Ja 3.17). Après avoir invo­qué le feu du ciel, Élie « s’as­sit sous un genêt et deman­da la mort » (1R 19.4). Heureuse­ment, il avait frap­pé à la bonne porte. « Un ange le toucha et lui dit : Lève-toi » (v.5). Certes, Dieu ne vous enver­ra sans doute pas un ange, mais il vous répon­dra, vous relèvera et vous restau­r­era. Le Psalmiste a dit : « Pourquoi t’a­bats-tu, mon âme, et gémis-tu sur moi ? Attends-toi à Dieu, car je le célébr­erai encore ; il est mon salut et mon Dieu ». David se par­le à lui-même parce qu’il a d’abord con­fié son prob­lème à Dieu, comme vous le faites dans la prière. Puis il a écouté la réponse de Dieu, comme vous le faites en lisant la Bible et en l’appliquant dans votre vie. Cette stratégie fonc­tionne. Elle a marché pour David et elle marchera pour vous.