Ann Lan­ders écrit : « À force de voir la vie en rose, on devient pres­byte car dans nos rêves, on ne veut pas lire ce qui est écrit en petits car­ac­tères ». Vous accom­plirez des tas de pro­jets de manière impar­faite, et vous vous direz plus tard : « Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui… ». Mais si vous le pou­viez, vous recom­menceriez encore la même exis­tence. Une chose est sûre : la route sera plus longue, les obsta­cles plus nom­breux, les désil­lu­sions plus grandes et le coût plus élevé que prévu. Renon­cez à espér­er sans rai­son et à con­fon­dre petite erreur et cat­a­stro­phe. Pour lut­ter con­tre le per­fec­tion­nisme, Chris Thur­man a dit : « Humiliez-vous, repentez-vous de cet orgueil qui pré­tend vous met­tre à égal­ité avec Dieu, soyez réal­iste, acceptez la vie comme elle est et non comme vous voudriez qu’elle soit. Ayez des objec­tifs acces­si­bles. Met­tez des lim­ites raisonnables au temps ; n’en perdez pas à chercher la per­fec­tion, mais fix­ez des pri­or­ités et con­sacrez un temps raisonnable à chaque étape. Pour les choses sec­ondaires, contentez-vous de ce qui est suff­isant, en vous rap­pelant que tout ne doit pas être excep­tion­nel. Aban­don­nez la men­tal­ité du tout ou rien. Entre blanc et noir, il y a sou­vent du gris. Apprenez à rebondir sur vos échecs pour aller de l’avant. Con­fessez vos lacunes, en recon­nais­sant vos faib­less­es, et vous serez libéré(e) du per­fec­tion­nisme. Décou­vrez votre valeur aux yeux de Dieu et dans tout ce que vous faites, et même si c’est réus­si, ne comptez pas sur vos pro­pres ressources ! »