Si vous êtes adopté(e), c’est que vos parents vous ont choisi(e). Ils avaient d’autres options, mais c’est vous qu’ils ont sélectionné(e). Vous dites : « Mais s’ils avaient pu voir mon avenir, ils auraient peut-être changé d’avis. » Voilà bien le problème ! Dieu a vu votre vie entière, et il est encore prêt à « [décider] par avance qu’il ferait de nous ses enfants par Jésus-Christ » (Ep 1.5, BFC). Maintenant nous avons « reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! […] Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ » (Ro 8.15, 17). Dieu ne vous accepte pas sur votre pedigree. Et il ne vous rejette pas à cause de votre divorce, de vos lacunes, de vos dettes ou de vos choix stupides. Vous êtes son enfant racheté. Vous pouvez l’appeler « Abba », ce qui veut dire « papa ». Vous pouvez librement vous « approcher de Dieu avec confiance » (Ep 3.12). Et c’est ainsi, dans les bons et les mauvais jours. Votre adoption est aussi bien horizontale que verticale. Vous êtes maintenant membre de sa famille rachetée. Les murs de la division et de la haine tombent, et la communauté se fonde sur la base d’un père commun. Famille universelle ! Si Dieu vous aime, vous devez valoir la peine d’être aimé(e). S’il vous veut dans son royaume, alors vous en êtes digne. La grâce de Dieu vous invite, vous oblige même, à changer d’attitude à votre égard et à prendre parti pour Dieu contre vos sentiments de rejet et d’indignité. Vous êtes adopté(e), aimé(e) et protégé(e) !