Parole du Jour
Parole du Jour 
La sain­teté du Vendredi
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"Dieu m'a invitée à travers Parole du Jour à retrouver une pratique régulière et à me rendre dans une église ouverte et accueillante." Hélène Je fais un don

Car­olyn Arends écrit : « Pâques est le tri­om­phe de la foi, le “tout est bien qui finit bien”. Mais je red­oute le Ven­dre­di saint, la tor­ture, le ter­ri­ble cri : “Mon Dieu, pourquoi m’as-tu aban­don­né ?” Si j’avais le choix, je sauterais ce jour funeste. Mais alors, le matin de Pâques n’aurait plus de sens. J’ou­blierais le prix de mon salut. Je fini­rais par croire qu’on peut gag­n­er sans sac­ri­fice, qu’on n’a pas à mourir à soi-même pour vivre la résur­rec­tion. Je penserais à tort que la vic­toire du Christ sur la mort, et ma déci­sion de le suiv­re, implique que ma vie sera sans prob­lème. La Bible nous encour­age à con­sid­ér­er la souf­france comme l’opportunité de nous iden­ti­fi­er à Christ, de porter sa croix. Hélas, face à un coup dur, on pleure non seule­ment la blessure mais aus­si le fait de pou­voir être blessé(e). On pense que Jésus nous laisse tomber. Ce n’est plus une impres­sion de “pléni­tude” mais un sen­ti­ment d’échec. Quand vient le Ven­dre­di saint, je cherche à me sou­venir com­ment Dieu définit le bien, au-delà de ma com­préhen­sion. Presque tous les renou­veaux sont issus de fins ter­ri­bles. Cette appar­ente petite mort, pour­tant dévas­ta­trice, est en fait une chance de vivre une nou­velle vie. Il faut être brisé(e) pour accom­plir son des­tin. » Si vous avez du mal à voir le posi­tif de votre sit­u­a­tion, lisez ceci : « Il est le com­mence­ment, le pre­mier-né d’en­tre les morts, afin d’être en tout le pre­mier. Car il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute pléni­tude et de tout réc­on­cili­er […] par le sang de sa croix » (v.18–20).

"Pour moi c'est un régal de méditer chaque jour Parole du Jour. Je vis la Parole et je l'expérimente. Je veux vraiment vous féliciter pour votre travail qui porte du fruit." Joséphine Je fais un don