Comptez sur la puis­sance de Christ pour vous aider. « Lais­sez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre pro­pre nature ». L’ordre des propo­si­tions est ici très impor­tant. D’abord « Lais­sez le Saint-Esprit diriger votre vie », puis « vous n’obéirez plus aux désirs de votre pro­pre nature ». Atten­tion, il n’est pas dit que vous n’aurez plus ces désirs. Les per­son­nes rem­plies de l’Esprit con­nais­sent encore les désirs de la chair, c’est juste qu’elles ne vont plus les sat­is­faire. Sou­vent on prend la phrase à l’envers. On dit : « Je ne suis pas assez bien pour mérit­er l’Esprit de Dieu. Dès que j’irai mieux, je lais­serai le Saint-Esprit con­trôler ma vie. » Dieu ne dit pas : « Améliore-toi et ensuite je t’aiderai. » Il dit : « Laisse-toi diriger par mon Esprit Saint pen­dant que tu es encore dans les com­bats. Je vais t’aider à chang­er. » L’ordre des propo­si­tions fait toute la dif­férence. Il ne vous viendrait pas à l’idée de dire : « Je vais d’abord guérir, ensuite j’irai voir le médecin. » C’est absurde ! C’est main­tenant que vous avez besoin de Christ ! Il a la puis­sance pour vous aider à chang­er. Vous dites : « Mais j’aime bien faire ce que je fais. » C’est ce que la Bible appelle « la jouis­sance éphémère du péché » (Hé 11.25). Per­son­ne ne pècherait si le péché rendait immé­di­ate­ment mal­heureux. N’attendez pas que Dieu sup­prime l’attrait du péché. Deman­dez-lui la puis­sance d’y résis­ter. « Car c’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son des­sein bien­veil­lant » (Ph 2.13). Vous recevrez le désir et la force de faire ce qui est bien.