Chaque église a ses prob­lèmes et les gens qui les causent. C’est ain­si depuis tou­jours. Voyez l’église de Corinthe. Cer­tains mem­bres s’enivrent pen­dant la com­mu­nion, d’autres ne vien­nent que pour enten­dre leur prédi­ca­teur favori. Un homme a même une liai­son avec sa belle-mère (voir 1Co 5.1). Le dimanche matin, vous côtoyez par­fois de drôles de numéros. Mais Dieu ne cesse d’œuvrer au milieu de nous, parce qu’il voit notre valeur poten­tielle pour son roy­aume. Après avoir cité tous les mécon­tents, les cupi­des, les flat­teurs, Jude con­clut sa courte épître par ces mots : « À celui qui peut vous préserv­er de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables dans l’al­lé­gresse » (v.24). Noé n’a pas sauté par-dessus bord. Pour les mêmes raisons vous ne devriez pas quit­ter votre église. Il n’y a pas d’alternative meilleure. Paul et 276 autres pas­sagers sem­blent ne pas pou­voir sur­vivre à la tem­pête qu’ils affron­tent. Mal­gré cela il leur dit : « Si [vous] ne [restez] pas dans le navire, vous ne pou­vez être sauvés ». Est-ce pour autant tou­jours une erreur de quit­ter une église ? Non, mais soyez certain(e) que vos raisons de le faire sont bibliques et non égoïstes. Vous dites : « Mais les ser­mons des pas­teurs sont trop longs ! » Paul a un jour prêché si longtemps qu’un homme s’est endor­mi sur le rebord de sa fenêtre et s’est tué en tombant du troisième étage. Quelle a été la réac­tion de Paul ? Il lui a imposé les mains, l’a ran­imé, et lui a don­né l’occasion d’écouter la fin du ser­mon ! (voir Ac 20.9–11). Sérieuse­ment, si votre église a des prob­lèmes, ne partez pas, restez et priez. C’est ain­si que les choses vont changer.