Notez deux choses dans cette his­toire. 1) Il est essen­tiel de savoir ce que vous avez et ce que vous n’avez pas. « Pierre lui dit : Je ne pos­sède ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne ». Il faut vous sen­tir bien dans votre peau et con­fi­ant dans votre appel. Paul écrit : « Nous avons des dons dif­férents, selon la grâce qui nous a été accordée : si c’est la prophétie, que ce soit en accord avec la foi ; si c’est le dia­conat, que ce soit dans un esprit de ser­vice ; que celui qui enseigne s’at­tache à l’en­seigne­ment ; celui qui exhorte, à l’ex­hor­ta­tion ; que celui qui donne le fasse avec sim­plic­ité ; celui qui pré­side, avec empresse­ment ; celui qui exerce la mis­éri­corde, avec joie. Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en hor­reur ; attachez-vous forte­ment au bien » (Ro 12.6–9). 2) Apprenez à recon­naître la dif­férence entre ce que les gens veu­lent et ce dont ils ont réelle­ment besoin. Quelque­fois ils ont besoin d’être encour­agés, d’autres fois ils ont besoin d’être freinés. Par­fois vous devez les ras­sur­er, non les cor­riger, par­fois c’est le con­traire. Ce boi­teux n’avait pas besoin d’aumône mais d’un coup de main. Et c’est ce que Pierre lui a don­né. « Le sai­sis­sant par la main droite, il le fit lever. À l’in­stant, ses pieds et ses chevilles dev­in­rent fer­mes » (Ac 3.7). Pour aider les gens, vous devez les aimer, recon­naître leurs besoins, savoir ce que vous avez à leur offrir, et les ren­con­tr­er pour le leur don­ner au bon moment.