Imag­inez-vous dans un avion pour vos vacances de rêve lorsque soudain le pilote annonce : « Bien­v­enue à bord. Après le décol­lage, nous vous servi­rons un déli­cieux repas et fer­ons tout pour vous ren­dre le vol agréable. Mais hélas, je dois vous l’avouer, nous n’avons aucune des­ti­na­tion. Eh oui, nous allons sim­ple­ment vol­er jusqu’à épuise­ment du car­bu­rant et nous abîmer dans l’océan. » À quoi sert un voy­age, aus­si mer­veilleux soit-il, s’il n’a pas de des­ti­na­tion ? La Parole de Dieu affirme : « Si c’est dans cette vie seule­ment que nous espérons en Christ, nous sommes les plus mal­heureux de tous les hommes » (1Co 15.19). Dieu mer­ci, il y a plus que ça ! On l’ap­pelle le ciel. Et c’est de loin préférable à tout ce qu’on aura pu vivre dans cette vie. Si vous vous deman­dez de quoi sera fait notre avenir là-bas, la Bible dit que nous servi­rons le Seigneur (voir Ap 22.3). On ne nous remet­tra pas une auréole, une longue robe blanche et une harpe à pin­cer pour l’éternité assis sur un nuage. Non, chacun(e) servi­ra le Seigneur selon ses capac­ités. Pensez donc : ni crise de la quar­an­taine, ni plan social, ni sur­me­nage. Sur terre on se trompe, on se fatigue, on est frus­tré et pas tou­jours pour les bons motifs. Au ciel non ! Pou­vez-vous imag­in­er servir celui que vous aimez par-dessus tout, faire ce que vous appré­ciez le plus dans un corps tou­jours plein d’én­ergie ? C’est ça le ciel ! Et le bon­heur ultime sera de voir Jésus face à face. « Pour moi, avec jus­tice, je ver­rai ta face ; dès le réveil, je me ras­sas­ierai de ton image » (Ps 17.15).