En fait, si vous met­tez vos meilleures qual­ités au ser­vice de la colère, vous révélez surtout vos pires défauts. La Bible nous dit trois choses à retenir sur la colère injus­ti­fiée : 1) elle est stu­pide : « Celui qui est prompt à la colère fait des stu­pid­ités, et l’homme qui a de mau­vais­es pen­sées s’at­tire la haine ». Ben­jamin Franklin a écrit : « Tout ce qui com­mence dans la colère finit dans la honte. » 2) elle divise : « Un homme furieux excite des querelles, mais celui qui est lent à la colère apaise les dis­putes » (Pr 15.18). Il arrive qu’on se fâche pour de bonnes raisons. Mais la plu­part du temps on s’emporte par égoïsme, impa­tience, irri­ta­tion, ou parce qu’on pense avoir été mal traité(e). Un humoriste a dit un jour : « Les gens qui démar­rent au quart de tour arrivent rarement en bon état. » Au lieu de résoudre le prob­lème, la colère ne fait que l’aggraver. 3) elle détru­it : « Celui que la fureur emporte doit en pay­er le prix ; car si tu l’ex­emptes, tu aggraves encore son cas » (Pr 19.19). Con­tin­uez à per­dre votre sang-froid et vous per­drez aus­si tout le reste : vos amis, l’amour et le respect de vos proches, vos parte­naires pro­fes­sion­nels, et par­fois même votre san­té. John Hunter, un psy­cho­logue atteint de graves trou­bles car­diaques a dit : « Ma vie est à la mer­ci de la per­son­ne qui peut me faire sor­tir de mes gonds… Le pre­mier imbé­cile qui me met en colère peut me tuer. » Et devinez quoi ? Cet imbé­cile pour­rait bien être vous ! Alors deman­dez à Dieu de vous aider à con­trôler votre colère.