Yaebets signifie « douleur et souffrance ». Pouvez-vous imaginer porter un nom pareil, entrer dans une pièce et entendre : “tiens, voilà souffrance” ? Le pire est qu’elle lui a donné ce nom en disant : « C’est parce que je l’ai enfanté dans la douleur ». Mais Yaebets refuse de porter cette étiquette et de laisser son nom le définir. Au lieu de se retourner sur son passé et écouter les critiques : « Yaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : “Si tu me combles de bénédictions et que tu étendes mes limites, si ta main est avec moi, et si tu fais que, loin du malheur, j’échappe à la douleur !” Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé » (v.10). L’étiquette sur une bouteille ne vous informe que de son contenu, forcément limité. Celle que les autres collent sur vous aura toujours un effet réducteur. Si vous les laissez faire, vous finissez par croire que vous n’êtes qu’une bouteille qui ne peut offrir que ce qu’elle contient. Non, seul Dieu peut vous dire qui vous êtes ! Alors faites comme Yaebets, allez directement à la source : Dieu. Il vous a créé(e). Il vous a racheté(e). Il vous a appelé(e). Il vous équipe. Il vous fortifie. Il vous récompense. Si les gens cherchent à vous limiter en vous collant une étiquette, Dieu intervient et dit : « Sois sans crainte, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi ! » (Esa 43.1). En vérité, Dieu vous aime et vous adopte pleinement, et son approbation prime sur tout autre désaveu !