Ruth, l’épouse de Bil­ly Gra­ham, écrit : « Ce soir, assise sur la ter­rasse, je regarde notre vieux berg­er alle­mand couché à mes pieds. J’entends le ton­nerre gron­der au loin. Alors que l’orage se rap­proche, le chien se pré­cip­ite jusqu’au por­tail et aboie furieuse­ment. Au moment où les éclairs s’éloignent, l’animal revient près de moi, con­va­in­cu que c’est lui qui a chas­sé l’orage. C’est un berg­er alle­mand, bien entraîné à la recherche, au sauve­tage, à l’attaque et à l’obéissance. Le sec­ours peut s’avérer utile dans ces mon­tagnes. Je n’ai pas le sou­venir de lui avoir un jour ordon­né d’attaquer. Mais un chien soigneuse­ment dressé peut sen­tir l’hostilité ou la présence d’une arme, même fac­tice, auquel cas il est sage de rester immo­bile. Un chien qui répond aux com­man­de­ments est un vrai plaisir : « Assis, debout, couché, va chercher, pas bouger, aux pieds ! » Un chien désobéis­sant est imprévis­i­ble et peut être source d’ennuis. Il en est ain­si des enfants de Dieu, n’est-ce pas ? Cer­tains sont dressés pour l’attaque ou plutôt for­més au com­bat. Je ne cit­erai per­son­ne, vous en con­nais­sez sans doute. Ce sont des experts dans ce domaine. Et puis il y a les spé­cial­istes de la recherche et du sauve­tage, comme les mem­bres de l’Armée du Salut. Enfin il y a ceux qui sont entraînés sim­ple­ment à obéir. Je pense qu’avant tout, c’est ce qui plaît à Dieu. Juste une obéis­sance joyeuse, désireuse de plaire et incon­di­tion­nelle. Pou­voir dire avec le Psalmiste : “Je prends plaisir à faire ta volon­té, mon Dieu”, devrait être l’aboutissement de la for­ma­tion de tout chré­tien. C’est ce qui est le plus agréable à Dieu. »